Cédric Dalmasso soutiendra son Habilitation à Diriger des Recherches en sciences de gestion et du management le mardi 17 septembre 2024 à 14h00 à l’Université Paris Dauphine – PSL, Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris, en salle A 701.

Le manuscrit préparé sous la coordination de Véronique Perret, Professeure à l’université Paris Dauphine – PSL, s’intitule « Quelles réponses aux nouveaux enjeux de santé au travail ? Vers une responsabilité pour vulnérabilité »*.

Le jury est composé de :

• Nathalie Raulet-Croset, Professeure à l’IAE Paris Sorbonne, rapporteuse
• Blanche Segrestin, Professeure à Mines Paris – PSL, rapporteuse
• Pascal Ughetto, Professeur à l’Université Gustave Eiffel, rapporteur
• Pierre-Yves Gomez, Professeur émérite à l’EMLYON Business school, examinateur
• Jean-Claude Sardas, Professeur émérite à Mines Paris – PSL, examinateur
• Véronique Perret, Professeure à l’Université Paris Dauphine – PSL, coordinatrice

La soutenance est publique. Si vous souhaitez y assister, Cédric sera ravi de partager ce moment avec vous. L’inscription est obligatoire sur ce lien. La soutenance se terminera au plus tard à 17h00 et sera suivie d’un moment de convivialité.

* Le mémoire explore les dynamiques cognitives du travail créateur et la transformation digitale des organisations. Il analyse comment les professionnels conçoivent et fabriquent des objets matériels et immatériels, en détaillant certains processus de création, de transmission, d’obsolescence et d’oubli des savoirs et savoir-faire. Il s’étonne aussi de la croissance des risques psychosociaux dans les professions intellectuelles. La thèse défendue est que l’une des causes de la dégradation de la santé mentale des professions supérieures réside dans l’inadéquation des choix stratégiques des grandes organisations, ce qui soulève la question de la responsabilité de ces dernières. Le programme de recherche proposé fait alors l’hypothèse que les régimes traditionnels de responsabilité (pour faute et pour risque) sont insuffisants pour répondre aux enjeux de solidarité dans un contexte d’épuisement de la croissance thermo-industrielle. Le concept de « responsabilité pour vulnérabilité » est alors proposé. Il vise à protéger les travailleurs confrontés aux nouveaux enjeux de santé mentale au travail.