Pourquoi les salariés ne sont-ils pas plus considérés comme partie prenante de l’entreprise, et associés à ses décisions ?

Partant du constat du peu d’évolution de l’organisation du pouvoir de décision dans les sociétés commerciales depuis le Code de Commerce de 1807, et prenant en compte les aspirations d’un nombre croissant de salariés des jeunes générations, l’ouvrage de Roger Daviau positionne la Sapo comme une formule d’entreprise à étudier pour notre époque.

Loin de prétendre avoir trouver une solution miracle, universelle – et du reste passée sous silence dès les premières années après sa promulgation en 1917 -, l’auteur souhaite faire découvrir cette forme juridique de société plus que centenaire et toujours jeune.

Les témoignages des dirigeants et salariés de 4 Sapo ou Saspo actuellement en exercice viennent confirmer l’intérêt qu’y trouvent employeur et salariés en termes de droit d’expression, de transparence et de confiance mutuelle, allant jusqu’à l’autogestion.

La Sapo peut être utile aux créateurs d’entreprises et aux entrepreneurs qui souhaitent impliquer davantage les salariés à leurs côtés ou aux salariés porteurs du projet de reprise de l’entreprise qui les emploie.

La forme juridique n’apportant pas à elle seule tous les ingrédients d’un succès, l’ouvrage présente les conditions à réunir pour que l’adoption de ce statut réponde au mieux aux intentions démocratiques des parties prenantes.